Une île

Alors moi je m’évade

Pays basque heureux

Je regarde d'en haut mon pays basque heureux, APR DE OZ A LAS DR CT RTE TS LOT 2 6 Repousse un peu de nuit et son silence hagard.
Le 6ruit plaintif de l'eau, joyeuse prisonnière
OR RTE ET ET CET ET
Au milieu des grands arbres où filtre la lumière Bien d'autres lieux propices à quitter son chemin. Tout tremble, tout frémit sous un printemps précoce, Et, sous l'azur caché percé de flèches d’or D'immatures rayons dépourvus de négoce Réchauffent la fougère sensible à ce décor.
CETTE RE ER CAT TI PNEU TES Parsemés de moutons sur toutes nos prairies
Laissons là tout en bas ce village au doux nom, COTE RTE TE OT IS LI OE A LT LA TETE
Aussi haut, aussi loin où le regard se pose,
DORE TT OT TE TE ET EL EE
COR LAN ET CAT EEE TE Tout semble éternel, ineffable, divin. CLBF

Les sabots de l’hiver

ART RS UOTE LT CRT PPT ÉTAT
A2 CRT ET ETS
DRE ET EE ETES Les chevaux ont henni les naseaux tout PTT ER
CPR ET CT TE CT ed
COURTE ET AN CET ETES se Dean OPRETT ER ER CEA
L'hiver s'est accroché à leur robe e brume ES RER EE ET TE TE ET Ur PILE ET 11e
2e CRE TE TT 1
BTE LAC l'auSacieux sur les terres braconne URLS Tee) EE TETE
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OR Te CLBF

Le printemps sur la peau

UDXMJZT%SD ME Quand les oiseaux Heureux célèbrent par lear chant
Les rayons da soleil ai nourrissent les champs,
de pose mon regard sur ces ailes agiles Mon âme se nourrit de cette paix tranagille. d'écoute un bruissement frôler les blonds épis Ondalanie moisson qai sous le vent frémit,
Que viennent les beaux jours embraser h nature Dans an accord parfait ruisselant de verdure. Dans ces lieux enchanteurs où ne vif que murmure
Le zéphire somnole en si belle parure,
L'oreille à l'écoute, l'œil au ravissement, Sabtil devient l'appel de cet enchantement. Loin des bruits de k ville en ruban d'arcen ciel
Les cieux ont dénoué leurs mèches de soleil,
Parmi les fils de pluie le tonnerre s'invite Pais par-dessus les monts, il s'enfuit aussi vite. Les champs ont des frissons qui courent sur leur peaa
La musique da temps aime à prendre repos
Dans ce silence où dort à tombée d'une nait, Chaque étoile échire cherchant son paradis. cms pr mou

L’echo de ton nom

Jai monté la colline pour voir fuir les nuages. J'avais laissë ma peine en bas ans mon village. Sour suivre Le vautour au vol majestueux, Ot Les chevaux 8u vent aux sentiers caillouteux.. J'avais ans mon cœur lour mis es choses nouvelles.
our retrouver la paix, il faut être fisèle. Hettre Sans son reSar la Écuceur S'un émoi.
de t'avais emmené où reposent les bois. Suis je me suis assise au milieu es fouSères, OÙ n'est 8e rêve étranSe que le jour ne libère. Pi je Srimpe là-haut c'est pour mieux te Saréer. Dans ce pays S'azur où je peux te parler...
Qui me éira ceci :-mais à quoi pense-t-elle?
de pense à ce bonheur que fait une Fironéelle.
Le printemps me séuit. je le cherche 8es yeux, de crains qu'il soit bien loin. maïs restons tous les &eux.
d'a monté le chemin, passé bois et rochers,
Laissè Juir mes pensées arrachèes par le vent.
J'ai posè sur son os, troublant mon horizon. Comme un manteau S'amour sur l'écho e ton nom.

Un regard de silence

UN REGARD DE SILENCE Les soupirs de l'automne frôlent encore l'hiver,
Les mèches des genets frémissent sur la lande Et le vent disgracieux penche leur tête d'or. Rongée par les marées la falaise recule
Le ressac lancinant lui arrache la peau. Stigmates d'une mer qui se veut victorieuse Falaises pétrifiées, usées par le limon
Bourdonnent de feston par le temps dessiné. Les sanglots ténébreux mordillent notre plaine. Et là-haut tout là-haut sur les branches glacées,
Les feuilles une à une détachent leurs tourments Echouant leurs adieux en gouttes de rosée. Le charme des saisons cause parfois des peines,
Sereine est leur beauté quand s'ouvre l'horizon, Alors que le regard caresse le silence. GEBE bleu dilersy Mort

Frileux départ

Les hirondelles se faufilent
Entre les rais venus du ciel. Elles s'en vont, quittent nos villes | Cherchant ailleurs d'autres soleils. Passent au-dessus des cathédrales,
Croisant au sud des minarets.
Sur des dômes ronds en pétales, Posent leurs plumes déchirées.
Cruel est le froid des vallées Lors, elles quittent l' Aflantique. A l'horizon, des grues cendrées Tendent leur cou, droit vers l'Afrique.
C'est un vol déchirant d'espoir
Suivant en un immense V
Vers l'horizon de leur mémoire
Un chemin nu déjà tracé. J'ai posé mon regard sur elles Du plus loin que l'aube se lève, J'ai vu dans un mouvement d'ailes, Une paix dont le monde rêve. CLBF

Laisse-moi te chanter pays !

Laisse moi m'envoler, garder ma liberté
Laisse le vent du sud m'arracher de ces sentes Etle vautour porter l'embléme de ma voix. A déchirer le ciel tes flèches cathédrales
Au-dessus de tes monts au drapeau de nuages
a ne te Et tes frissons d'espoir là ou l'herbe se meurt
Où tu caches en ton sein le lait de l'espérance
J'ai marché sur le fil des rocailles amères Terre il n'est de loi qui te ferme en mon coeur
Et ployé tout mon coprs sous l'arbre horizontal
Celui-là même qui , survit à tes colères.
Laisse-moi m'envoler, garder ma liberté
‘Accroche à tes sommets mon coeur et ma passion À jamais cher s demeure ma raison.
EE CLBF

L’appel du grand fleuve

nu Au milieu des grands bois oubliés du soleil,
Là où l'écorce nue s'est teintée de verdure,
Sur le vieil arbre froid s'offrant une parure, L'automne a fait pâti jusqu'au moindre arc-en ciel Pris entre les contours d'un chemin de fortune,
Il est un gai ruisseau au chant trop dissipé,
Venu d'où ? Qui le sait ! Jailli d'un clair de lune, Bourdonnement lointain d'une eau roue cuivrée. eu uisant, un peu sait aussi jeune que vif, Aussi clair qu'un cristal, bien plus malin qu'une ombre,
ourd d'un très long voyage, le ru coule plaintif,
Pe perd dans le sous-bois naturellement sombre.
j I vient de là; Très haut; Des pleurs de grands nuages...
Tout au-dessus, là- haut, au-dessus de l'écho
Là ou traîne le ciel sans plus de paysage. Savez-vous qu'il s'endort quand passe le troupeau. ère, tonnerre et rumeur,
Tva, fuyant les bois de village en village, mportant avec lui mille et une couleurs Le vent le suit, parfois le pousse, le bouscule
Et sur sa jeune peau cent rides le menacent,
Ondulant de remous sur la roche, il bascule. Voyez comme il grandit aussi fier qu'un rapace... Aurait-il oublié la douceur des vallées Sous l'appel du grand fleuve, insoumis qu'est l Adour

L’âme des champs

b’aube muette a dela peine, RER EC EE n IC
CRIE EEE EE Un bout de nuit qui le camoufle.
Elle s'éloigne des ravines CO ET EE CE
OT ESEL CU EE TR ENEUT 4 S'enfuit, avec reéret, amère.
Sur le sentier, élisse l'aurore, CRETE CE Ut ua
En OC TC EL COS De sa pénombre ouvre les pans. (CALE ETES
CEE ET SES ER EC
IDR RERO ETS OS OEEONTOT ETAT CUT SET CA
b'éclat des lames effilées EC ITE elErO
bes LUS EUR CSS A aiguisées Mordent la terre sans remord.
be jour s'est levé, érand seigneur, Un vol d'oiseaux fous le salue
Îl n'est meilleur festin du cœur Qu'un chant d'acier sur les blés nus... CLBF

Je veux dormir tranquille…

En mais ou peut être en avril ?

CRE CRE LT ARE 7 Tordue comme le dos d'un vieil homme bourru, ERA TE ET 7 CE 0777 Recherchant un soleil à chaque coin de rue
(PPT PUR CT NRA
ET NL 12 T 24
QT CE D 7 ER PRE 2
CO LATE CI EI A A7 À EUR A ELEC ECC) ALL 12 ‘Rromène son rayon de lumière perléc, CLEO TA ET ET LE CE 0) Ce pourrais mendormir sur une herbe dorée.
CAT GC ET LAETITIA ELA T0 CLEA ET RE 7
“Roindrent sur des tigelles encore ilusoires 2277778708 020072770778
‘Aus épaisse à l'ombre, RAT LE LOLCA es ornières, sas plaies au marcheur solitaire,
@ui voit à l'horison silencieux et muet
CLR ET EN TENTE 07/12 CLBF

Une lune aguicheuse

Grâce à sa lampe d'or, la lune aguicheuse _ Deson aura magique fera cesser tous bruits.

Randonnée

Randonnée De gouttes de rosée la terre était couverte,
Une brume distraite s’accrochait sur les pentes,
Couronnant ça et là quelques cimes désertes Muette, la montagne de rayons s’impatiente. Ce silence fait d'ombres, de bruissements légers É S'éveille quand l'écho des vallées alentour
Offre un concert de cloches aux fougères bouclées Dans l'instant arrêté, s’élance le vautour. Je sens tout un passé qui me tient enchaînée,
A mes pieds cette terre à l’accueil chaleureux,
Apaise les tourments tant il y à de beauté, L'âme trouve la paix car le coeur est heureux. Crantés et découpés dans le ciel azuré
S'élançant vers les nues, s’abîmant d'abandon,
S'elèvent au lointain les monts des Pyrénées La caresse des yeux se noie vers l'horizon. CLBF dans (a forêt d'Iraty et ses re

Un certain « NOE »

UN CERTAIN NOE... Es Le Pays basque intérieur immergé ARTE CT ECC TNT 4
ETES LI AT TE)
Sur une terre trop obscure
Noyée par une pluie fidèle. JL
Chaque feuillu dans le bois sombre
Recroqueville son dos nu
Œt dans la plaine gît une ombre
De nuages gris méconnus. AA EEE A EC TA)
De ramures au vent tombées,
Cette folie de la nature Me rappelle un certain Noë... I
J'ai vu un champ tel une mer
Roulers ses rictus de douleur
Cueillant au passage l'enfer
BAIL EL TT A
sue
Avec ses paupières EU COZ
Le ciel se meurt a petits feux
DÉCLIN TT AT) Qui changeront ce temps affreux, CLBF

Un temps béni

ET DA

Un gout d’herbe verte

Un goût d'herbe verte. PR NT ETAT EI TRES ET TT er Bu à grandes gergees l'air glace du matin?
a Du fond de & vallée qui de coiffes couvertes ECS ICT TOUS ENS Ce TS ST NE AA Ce A doue avec les grands bois d’an automne enfantin,
EE IA AA ANS NEC EST 07
Ua ete de el ENT CS Tel Le café que l'en boit à un gout d'hierbe verte,
ACC QE TEE STE or ie
Alors le cœur soupire, grandit de découvertes,
RON AT ET CCE TE ET II CCE SEE Eee er
OCT CEUN LULU) CR ERA D TE NEC EEE A @) CRT NE ENONCE ttes CLBF

Un village en mémoire

Ce sais un soir d'été où lntements endert
CPP LT LL ART PA
CETTE TE LT CL
CPE CP LIL LV 07022R RE TT IL CRT D TTL
y avait un air... param d'espérance!
CETTE LL TS de ces ou qui flambeient QFautomne outancier épatigné de vent
TR LL LL 722
Éans doute auva-til craint quelques emportements
CLIENT ETAT
Cigé dans bur carcan de neige et de glace
Par ces colles pendus aux arêtes étain,
aise de ces slence parce W carapace.
CAT 77772077
(CARPE
COL ALP
COTE 277 CLBF

Frissons d’embruns

‘frissons CD'embruns. AE ee SJ fallait s'archouter pour grimper Le sentier,
Pour atteindre (à-baut Les vignes suspendues.
{a mer se reflétait dans le ciel aguré, out n'était que senteur et douleurs retenues. Les, cailloux se : fetaient sous mes chausses dormantes,
Le pas se faisait lourd, le souffle me manquait.
De cette eau tout en bas, de torpeur aguichante, L'enivrante fraîcheur attisait mes pensées. Ft l'on monte et l’on monte, perdus dans (a broussaille.
Le vin doux odorant fait danser Les abeilles.
Sci chantent l'amour, (a terre et ses entrailles À vignoble s'étend sur le mont en sommeil... Le vent a des frissons d’embruns qui s’éparpillent.
Inots au plus profond, Les fantômes de bois
Flancent leurs corps secs, raidissent leurs ramilles, Pas un ceps qui ne boive au calice des rois... Le temps vient se poser, il faut bien qu'il s'arrête,
Qu'il offre son soupir que l’on garde pour soi.
ui sculpte la mémoire que la paix rend secrète, Fn laissant sur le front [a trace d’un émoi.
CLBF

La beauté d’une vie

IE OTAUTE PLU PTT Que saisit le regard envieux de liberté.
Plus rien ne Le retient dans cette mer immense. GC GS LIT l'encre des marées. GIE a ce soleil, cette arme redoutable, Qui ne peut se cacher en son azur profond (ELU Di CURE UDC rl PPT TETE its LT LUUT ES
Mir ET a les monts, les LUDO rigtdes,
RETTATTE ergots, PTLITEUTE du silence,
Qui se (PET poudrer CA nuages frigides, (ONE NET ea Cire 1 allégeance. Cy a notre terre, écartelée d’effroi
(ITA pilori CAE TETE OL ETAT PAL cle à chaud, elle a froid, ONCE COTE TL (DETTE CULOTTE peines. His ily ACCRO CAE étangs,
ei LI ily a mes yeux maître CARTE)
Qu'il FOUT emporter par un four CA PEL vent :
BOT A ETETORLETT EC CT ES CLBF

Fatale escale

Quand PETITE) LAN L112 Le PEL silence,
OT CCR LUZ UTER LÉ DR CRT Cou dansent.
PAT ET A CET ut ut LÉ sanglots ë C0 CET (5 un vol d'oiseaux blancs occultant la falaise.
BOT P T's des eaux , Vomissant ses CTIPEA
077 DUC TEE impossibles et
Vient cseler le Flysh* PTT ON ETT TA
er “horizon, perdus, se lève, PELLE
Sous l'aile des PET E CROIRE |
Où l'épaisseur d’un del caresse de ses nues,
CI CAT CRI A TIITER
OL s’abandonne à ces lourdes crinières,
GTA devient prisonnier de (a lande côtière,
BUT CT UE CRETE TT CDépose des saveurs qu'une brise effarouche.
31 1 (5 au PU CET [tn T0 PLU ICS
Mit 0 (5 un chant de silence CULLUTR
TURC gémissement PATRON torture, {es vaques PEU NT CT UT CLBF

Un ciel de solitude

Un Ciel De Solitude... Quelques buissons errants tenus en tapinois,
ln chemin chaotique à peine dessiné,
Deux, trois eairns posés plus ou moins de guingois
Sentinelles figées de brume encor‘ voilées. Le regard ne peut plus atteindre l'horizon,
un recherche d'appui, il se meurt de froidure,
G eourt vers la vallée, épie le moindre ton, Puis las de ne rien voir, aux pieds, se fait morsure. Rien n'est aussi gracieux qu'un filet d'eau chantant.
Japi dans la bruyère, un jeune malappris
S'aceroehe aux flanes abrupts, abime des géants,
Ooyez comme il se bat pour atteindre l'oubli... Le brouillard est l'ami des grandes solitudes.
G happe tout esprit, le traîne en son sillage,
Oébuleuses pensées sommées d'incertitudes, C'est iei, sous les nues, que vivent les r Le ciel ouvre l'espace et nous lance ses os.
Le soleil vient offrir ses rayons oniriques,
G se lève là-bas, nous offrant des trésors
Sous le grand chapiteau fait une entrée magique. CLBF

Entre colline et mer

ENTRE COLLINE ET MER vue de Bidart

La rêveuse

“Rarfois la nostalgie, appel d'unc mer bleuc,
CLEA CECILE 910017777772
ire leurs jambes nues 1 horison sc déploie
PUR PE LCL AT LL 2200 (O7 EE EI ET
ec souffle des courants, le vol des tourterelles
TE EE CA À l'affût d'unc proïc sur les vagues émoussées CŸe mc souviens alors , dans la forêt dé chênes,
CT RL CC CE RL NL 20111704 SAC ACZE ER eV LOL 70710)
1 des voiles de brume de lempétes prochaïnes. BUT LC ALT AN ET 17 ET CET TETE 702
CR LT 1 ECS 21/7017
(OL D TETE D CRC 1188 bouriffés dembruns la pinède rougcoïe,
OSélencieusc vigie au coucher flamboyant,
Ce garde les odeurs dune enfance en émoi,
OZ 7 ET CA CE AU CLBF

Fougères

FOUGERES Fougères, sur les monts recouverts de vos palmes, La bise se prélasse décoïffant vos frisures.
Si de mauvaise humeur, les nues alors vous calment, C'est grâce au chant gracieux d'une pluie d'égoutture. J'aime vous contempler sous-un ciel larmoyant
Accrochant des diamants sur vos ailes graciles. Tendue entre vos feuilles, une toile d'argent Perle en gouttelettes sous un rayon fragile. Lorsque ébouriffé remontant la vallée
Le troupeau de brebis sur les sentes se presse
Dans vos jupons fripés par la brume écrasés, Le petit matin frais lentement vous opresse. Parmi les roches nues où s’aiguisé le vent,
Revêtu du manteau lourd de l' épais silence,
Juché-sur un piton, sentinelle des temps, Un vautour lance un cri, dans le vide s'élance.. CLBF