Du plomb dans l’air

Alors moi je m’évade

Hyménée sur Biarritz

C'est un petit jardin sans grande prétention,
C'est un petit jardin sans rime ni raison.
Une âme vagabonde un air de pas grand chose, Ici un lys en pot, des cannas et des roses. Des arbres dissipés comme une cour d'école
Comme des gamins fous qui s'ouvrent de paroles
Dès que le vent soulève les fragiles ramures, Le grand maitre du temps nous offre ses murmures| CA ANT EEE CCE C0 RE TA ET A C7 7 Pêle-mêle jeté sous le vieil appentis Ce que l'on ne veut plus, jeté pour un oubli.
Sous le noyer ambré un mouchoir de verdure,
Que l'on peut sans soucis, presque une aventure]
CONCERTS TI RCE ZONE ICS
On peut s'y allonger et rêver sans soucis. Et puis la véranda, caverne aux souvenirs CTP ART NICE ACER UICUCIR CAE TIC ON CRETE ETC CEE AT OT EENCCIEES CLBF
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Forêt océane

Vers les grands nuages flottants Les soirs de tourments se dévoilent
Le bois de 6rume se fondant Sous Le ciel allumé d'étoiles. La 6iche aura fui la clairière
Fin d'iivernales ondëes chagrins,
Les bourgeons se cachent derrière Le chant perlé de frais matins. Au loin, de coufeur indigo
Le couchant se teinte et rougeoïe,
Les dunes aux grains Bsses abricot ÆEmbaument l'air de leur émoi. ‘Mirador aux faîtes immuables,
Epiant l'onde aux couleurs de feu,
Les pins en bottines de sable Pleurent des larmes d'un blanc laiteux. CLBF

Elle court, elle court la Nive

Dr CAE IT TE CL ET 2
ACTE CT TT ET 75
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CAT TO ET 02 PERTE TT TT AE
LUCE TT ET 0 A De village en village serpente sous les ponts,
Parfois londe limpide s'étale et s'assoupit
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TETE TR A LE AE
OT RTE TEE Que sa bouche béante avale par lampées,
ET TR TL 6
LT AT T7 77 02
CRT ET TE 2
Jusqu'au pied des grands cols elle lisse ses pierres
ELLE 227770 La Nive alors s'endort et de bonheur soupire. CLBF

Le bateau mirage

Tandis que vers la mer, l’Adour en boucles folles,
ECC STIC hr ME frissonnants de marée, La mouette agitée prend un air de gondole
Ainsi posée sur l’eau aux roulis, balancée. Dès que le ciel, la terre et le vent font silence, RERO e te ris que de mourir, Je déploie la grand voile celle de l’ espérance,
roncaercha cr Le CRTC
PUR CE OEM ICONE ÆERCAOIITTE
Tissées par la saison, faites d'or, de dentelles,
De bois fleuris de mousse, embaumants de résine,
D er TRUE Er aquarelles.
Sur mon bateau mirage ondule le sommeil
DEEE RER COS Le TEE CETTE
RES Er ES EME ET Ua leur soleil, Le nou CE THE A OCTO 1] me faut accoster, le vent m'a bousculée,
Fait claquer mon écharpe au vent frais de Bayonne
ÉVTOuUAUE CITE PCT ne CE EU [CR LIEN et Cole 1e ER (92:32

La maison « mon désir »

Is l'avaient bien bâtie, au creux d'une colline
Æn dehors des regards indiscrets des voisins,
Vous ne [a verrez pas; sans être vraiment loin
On peut apercevoir son toit de capeline. Derrière Le bosquet ils avaient fait leur nid
Pour y vivre des fieures de [labeur solitaire, £a mettant à l'abri des vergers et des terres
Ælle voyait Les champs jusque tard dans {a nuit. De la grange au grenier elle avait son décor, Ælle connaissait tout, savait tout des fermages,
Ælle fût débattue pour un vilain partage, ILest de ces familles qui souhaiteraient leur mort Guirlandes souvenirs accrochées aux fenêtres
Comme pages de vies, elle en devient Le pâtre.
Elève Les petits dans [a chaleur de lâtre,
Cette vieille maison, veille sur ses ancêtres. Æn secret elle laisse échapper des soupirs,
Ainsi Le soir venu toujours à [a même fieure,
Elle suit Les sillons de son vieux [laboureur, Qui un jour devant elle {a nomma « mon désir » CLBF

Jeux d’eau

él
CUT PETITE A LEA TA Limpide, gracile, fragile
S'enfuit sans bruit du lit, Puissante, ardente, hurlante.
Es DATI AE ATOS ET A
De plis, de cris, de suie,
Trainante, vivante, présente, MOT NT AT AOL LA V EBI
EURE ES TRES TITA Candide, si fluide, livide.
EVENT
BAT ART D ANAL UT TE A4 Divague, zigzague en vague,
Au bois, sans voix, dix fois,
EDEN AT TARA DAT ANRT EN D 1770 PARTIR AL RE T4 D'hiver en verts éclairs, D'amers revers pervers, Font vagues buissonnières … Crea

Une belle journée

Une Belle Journée... J'ai vu beaucoup d'oiseaux visiter Les bosquets, Nolant de branche en branche em grande discussion, Faisant mille détours, plumes ébouriffees, tôt sur l'herbe verte, tantôt dans Les buissons.
J'ai vu 1ODisje rêvé? Ju coeur d’une jonquille,
Une petite abeille frissonner de plaisir,
Sur sa trompe frivole quelque chose pendille, Œn butin couleur d'or plus précieux que la myrrbe.
fai VU, Me CToirez vous ? sur les bords de la JG, Cayailleurs affairés, Les parents Ragondin (eusant Dieu seul sait quoi, tout au bord de la rive, D'un oeil inquisiteur surveillent Les bambins.
Ft tandis qu ’une brise respirait avec peine,
Sur Le quai accablé de rayons incongrus, Haut perchéc sur la grue La mouette sereine, Regarde avec ennui, le fleuve distordu.
Gr l'onde est chatouilleuse, impudique parfois, Sur son dos accueillant veiné de vif argent,
fes, oiseaux de la mer se posent sans cffroi. routez-la gémir, enlacée de diamants. Dans L'espace, un MUTMUTE, UN Air de...renouveau H est vrai que Le temps a mis sa robe neuve,
Une jupe bleue ciel F de l'or sur son chapeau, Une belle : journée, vous en avez la preuvel
CLBF

La divine…

3 LAS. 5 CS COURTIER ET NET CE TI TE ER ET CS
CUT OUI EI TO CET ENTER TUE)
De dentelle si fine, cristaMMisée de nuit, ORAN 0
La danse des marées fait trembler de sa voix L'épineuse forêt sous un vent de suroît,
RL CO EE CE S'enjuponne d'embruns et volants de basquine.
Sur lombre forestière, un regard de soleil CUP CROIRE CONTE TZ TNT T 770 Un nuage froissé que la chaleur égoutte, DETTE NOT PERTE NOTE CETTE
EPL RD LL A LU 0
Glisse vers l'océan afin qu'au soir, divine,
D'une Gruine légère aux senteurs clandestines AT CE D CENT LE TT LS CLBF

Jadis un Maître

JADIS UN MAÎTRE... Regardez, la maison grelotte de frimas
Son toit sa cheminée recèlent des tuileaux,
Le vent désenchanté décoiffe ses éclats Ses murs sifflent un chant aussi triste que beau. La vie ne lui fut pas toujours aussi légère, Ses pierres ont des secrets qui souvent la réveillent.
Complice des silences, la vieille chicanière,
Derrière les volets a le regard qui veille. Le DUO TT EIRE R
ETAT ETAT ARE D CT Car VTT DOTE EER
Que le blé soit rentré, que le soleil décroft,
Elle sait des saisons reconnaître l'effet.
Elle pâlit au vent, se courbe sous la neige,
Son âme et un coeur pur, restent son héritage,
Elle sait accueillir, souvent elle protège
TETE TT UE LATTES
CUT CO EE TAC TNA
Que son linteau de pierre au-dessus du perron
TE CRE CR ACTE OT OA C'est qu'un maître jadis lui a donné son nom.

Une journée aux champs

Je vous revois, tantôt couchés dans la charette,
Les foins en son milieu cachent vos silhouettes,
La chaleur de juillet endort tous les enfants,
Les hommes en sueur et les femmes devant. Sous l'ombre du grand chêne, dévosons nos paniers
Un torchon de lin blanc pour la miche dorée Le ruisseau qui serpente rafraichit les boissons, Les bottes une à une Seront belles moiësons Là-haut sur les sommets la brume est répandue,
L'orage plie le ciel, les corps sont fourbus, On voit passer au loin des nuages pluvieux,
Hätons-nous de rentrer, écoutons les aleux. Une pluie de saison rafraïchissant la terre, Les corsages trempés nous collent à la peau, Les garçons ont les yeux comme de vrais Soupières,
#5 se poussent du coude et rient dans notre dos. Une journée s'achève de labeur éreintant
Sous le ciel délavé les nuages s'étirent, £t dans l'air purifé le silence soupire,
La faux dessus l'épaule, la lèvre sifflottant. une journée aux champs...
(on:3

Le retour du fils

Regarde fils, regarde, à l’autre bout des yeux,
Cette terre fertile se marier à la nôtre, Qui de ses vallons réchauffent nos sillons, Tel un puzzle géant dont les pièces se mordent, C'est la terre d'Angêle, son arbre, sa maison. Faits de creux et de bosses imprégnés de sueur
Nos lopins s'épousent comme un pressentiment,
J'ai suivi ton regard par ton esprit troublé, Tes mains tremblaient alors comme l’épi au vent, Ce bonheur-là réchauffe les vieilleries du coeur. C'est une femme forte connaissant les labours,
Elle s'épuise à la che dès l'aurore venue,
Je l'épie au printemps quand le temps se rebelle,
Courbée sur les sillons avec ses bras d'amour
Comme nos jeunes ceps elle fera sa place.
Nos fermes face à face tel un couple attable
Ont des silences creux, les étables sont vides
Les champs sont abandon, les meules amaigries,
Pétris par la douleur, les murs sont fatigués.
Enracine tes bras autour de cette femme.
Les clôtures tombées, la vie ira courir
Enjamber les barrières sans jamais s'essouffler
Auprès des arbres noirs qui bordent la clairière,
De mon banc, je pourrai, si ma vue le permet Vous voir ainsi courbés tous deux sur notre terre. CLBF

L’Adour

Le vieux loup de mer

Le vieux loup de mer Le ciel sur la chapelle pose un regard pur,
Sur le chemin pierreux bordé de chênes verts,
Une douce fraîcheur ombre le petit mur, Assis paisiblement rêve le loup de mer. Entre les pierres chaudes, des liserons bleutés
S'accrochent à la vie tout comme le viel homme,
Qui se laissant bercer par le chant des aves Se réchauffe au soleil d'un printemps qui embaume Le sentier est sans âge, il doit se mériter,
A peine un peu pentu il court vers la croix Dieu,
Mémorial du marin on y vient pour prier, S'agenouille qui veut, non croyant ou très pieux. Appuyé sur sa canne, le regard qui veille
Les mains sur le pommeau tremblant légèrement
Engourdie de chaleur la vieillesse sommeille, Pareil à ce lézard pris sous un rai brûlant. De ce monde inconnu qu'un dimanche promène,
L'office terminé, le parois lui s’anime, en L'œil demeure aux aguets, c'est le jour de semaine
Cr Où il parle aux autres ; Dieu est bien magnanime. Le béret sur l'oreille, le regard malicieux,
Concierge patenté d’une loge au grand air,
Il a de l'océan tout un passé glorieux, Et parle aux enfants sans jamais être amer. Pampille

L’adour en scène

CT er ÉD nrouk de coukurs qu vec bonReur l'entoure,

Le silence a bougé

Crois-tu que le fermier qui voit fuir l'hirondelle
Saïit en voyant son vol s'il fera grand beau temps,
Ou si rasant le sol en fournoiements bruyants Elle apporte la pluie assise sur ses ailes. Me diras-tu à moi fille du bord de mer,
Pourquoi le vent d'autan sur l'arbre 5 époumone,
Et comment le maïs dont les épis fredonnent Présagent d'un orage, cela est-il dans l'air 2? de n'entends plus de cris, le silence a bougé 2
Au loin un reflet gris vient marquer de sa haine
Le pauvre paysan qui sur les sillons peine Et les bœufs agités ruminent leurs fourments.
Me diras-tu enfin, toi homme de la terre Ce qui fait que ton temps est différent du mien,
Toi qui sais reconnaître le chant le plus lointain, Raconte ce savoir que Fa transmis ton père. CLBF Le silence a bougé J'aime être près de toi après {a nuit bien close,
Quand ton nez à l' affat bume l'air du à jardin,
Al, fera beau demain, me dis-tu -C'est certain! Juillet depuis frois jours s'est habillé de rose…

Sous le tilleul

Nous, les gens de la terre saVons nous reposer, Il nous suffit d’un banc CaChé sous un tilleul, De savoir sous nos yeux le village posé,
Surprendre le pic-Vert, écouter le bouvreuil Le dimanche est sacré, il est jour du seigneur,
Alors le Chien <« Pipeau » ne Coure pas la gueuse,
Mais c’est aussi le jour où l'aiguille de l'heure, Arrête de courir derrière la trotteuse. Le jour est suspendu Comme le linge au fil,
Il se laisse bercer, secoué par le Vent, Quand me Vient une idée qui rôde sans péril, Je remets à demain….demain il sera temps! Dès l'aube le travail ! Une chose après l'autre,
Chaque heure à une odeur de terre si ConCise
Nous avançons ainsi faisant nos patenôtres. Egrenant nos deVoirs tel un homme d'église. Je Vous vois tous Courir Coinime furets en Cage, Cherchant au bout du monde un soleil, un hiver,
Un mois d'août enneigé, janvier en bord de plage, Je me dis que le monde va un peu de traVers. Dieu que je suis heureux assis sous mon tilleul,
J'ai parCouru le monde en regardant mon Chap.
Et les monts silencieux qui Virent mon aieül Font toujours les dimanChes de mes enChantements. CLBF

L’arbre de vie

Au soir d’une belle saison Ils sont entrés dans la maison.
Lentement la porte fut close
Quand le soir s'est vêtu de rose. L'arbre majestueux dominait la prairie ‘Un superbe noyer caressé par la Grise, Dès l'aube son feuillage enchantaïit toute vie Œt ses rameaux tendus n'en faisaient qu'à leur guise. L'hiver Le dépouillait sans grand ménagement,
Tourmenté par Les vents l'arrachant à sa terre
Son tronc rude scellé comme mère à l'enfant
Se fendit sous l'assaut d’un terrible tonnerre. Le lit se fit ainsi passant d'âge en âge, Il fut Le nid douillet des tous jeunes époux, De joies et de mystères il sait les heures sages,
Œt Les ardentes nuits d’un vent de sud très doux Le père a le sourire, la pipe au coin des lèvres,
Lui qui jeune gamin un jour le vit couché Ce noyer parfumé délicat comme un Sèvres
S'eveillera un jour aux cris d'un nouveau-né. C-LBF

Ici dans mon village

lei, dans mon village aux teintes bicolorgs Lg temps use sa vig sur les toits qu’il décore.
Pans mon humble foyer quand l’aubg vient d’éelorg On voit dg la fumée courir après l’aurore. Il n’est dg cheminée qui ng sache, confuse,
Fairg rougir lg bois. erépitant des excuses.
Sur la table vigillig, veinég per la céruse, Le café gst servi, la tisang infusg… C'est qug l'heure est fuyante et les bêtes nerveuses,
Mais la nuit eouvg gncorg gllg fait sa eurigusg, Se dégaise de bramg au matin, racoleuse, Frôlant l'aube amusée de farees an peu douteuses Qui voudrait bien sortir par eg temps de broussaille
Si eg n’est des corbgaux qui entre gux sg chamaillent, Ils eroassent gt fuignt voyez done lgs eanaillgs Pour ang branehg un ver souvent ils sg harpaillent Puis an silgneg tombg ou bign est-eg un jaron ?
La nuit digng noiregur fait voler sgs japons,
Quand lg noir de son deuil du haut de son baleon Laisse apparaître en pleurs, des milliers de flocons … CLBF

Le surfeur !!

Le vogue la phs houte d'Europe sur la côte Bosque Vase “chevouchée par Péyo Lizarazu LE CA Comme fourmi sur une feuille
IP Jambes pendortes. GEMIEECESSECCCS CENTS SRE CCR ESCORT PS Font glisser comme une île errante RE COTE CS CCE LPC Batman! Imberbe de latex Tanqve, roule e+ se pavane LOT TE EN PRE ETS Gardian de douleurs océanes. En mousse de colère e+ d'écume
Redressant son dos de fureur Déroule en parchemin de vagues
LOMME EEE
Dont il sait lire la moindre faille.
LESC ET EI CS PO EE SEE
PAPER ER
SEC Le surfer n'a rien d'autre à faire!
CARNET RE
DE ol DE NCENI L'uniquel Géanrtel NS
Vas LES STE DETTES AN

Ma ville

Toujours éblouissante, elle refait peau neuve,
Cette dame blessée entourée de remparts,
Comme pour protéger son ventre des regards,
Devient au fil des ans plus belle que jamais. Et si le château neuf, accroché tout là-haut,
Domine de ses tours l'église St André, Les vieux troquets d'antan avec leurs volets clos,
Vous mènent fièrement vers l'université. Les ruelles serpentent comme pour respirer, Vers le lit de la Nive qui traverse ses flancs. C'est le quartier ancien, c'est le petit Bayonne,
Qui, dès le soir venu, s'emplit de ses enfants, De folles farandoles et de mille lumières, Font vibrer dans son coeur les deux fiers monuments.
Les pierres centenaires s'éveillent doucement,
Demain, il sera temps de fermer ses paupières. CLBF

D’or et de pourpre

Elle était la maison des mauvaises années Souffrant du vent d'autan et des pluies en bourrasques,
E Ile était au village l'âme du pays basque Et par = ET OMR ES Jamais, les amoureux y venaient s’abriter,
enr) EL Pen tte) pâmoison
Maison de ÉTÉ ENS de lamentations, Souffrait de l'abandon des ombres du passé. (ONCE CEE TUE ECUTR ECS
De faible condition, timidement, émerge,
(ON CEEETES ACTES EE CS EESTTE ST ERC FOTO ES Qui s'accroche à son mur pour gagner sa survie. IR grimpeur ETES) aux doigts crispés,
PCT ENT EE PET ee TT TT En
Habille chaque plaie, cachant leur moisissure Sous un écran feuillu verdoyant de reflets. La façade revit d'une épaisse verdure, DÉTIENT ER Et ET tee EEE) LEUR
Le vent n'a plus de prise, glisse dessus son dos, TT Euler el ile L'avancée de son toit s'anime d'oisillons,
Du printemps à l'été sifflent les entrelacs,
L'automne couvrira d'un manteau de gala CRE RE DE CLBF

Berger

A2 2 .
Rare est l'occasion de le croïser au bourg Le berger n'aïme guère cet endroït mfertile.
Maïs 1 luï faudra bien pour seulement un jour Se mêler à la foule d'un endroït st hostile. Alors.
Il quittera les toïés. l'asphalte des ruelles. On troupeau noïr vêtu. agglutiné d'ennuï
La ville. ses trottoirs et la sombre avenue. pw En rOulis de mouvance secouant leur clarmes.
Zombis des deyantures aux têtes connues En un flot uniforme une foule moure
Suivant le mouvement de la mode actuelle. One marée humaine de lécheurs de vitrines.
Il aîme tant le ciel étoilé de cristal IL est l'ange gardien. le pâtre de l'espace
Et la mer verdoyante de montagnes esseulées. Loïn des cacophonïes des rubans gris acier. Le lourd silence blanc d'un nuage impérial au Au milieu des prairies et du vol des rapaces Qu'une brume du soïr rejomdra au coucher. Capitaine des vents. 1 est homme oublié. 1 s’en tra marcher là-haut dans les alpages.
Grisé par le parfum de “crus” millésimés
Par l'air chargé d'effluves de ses verés pâturages En suivant ses brebis et son chien” Liberté” CLBF

La porte rouge

LA PORTE ROUGE DRE NC PTT Avec son huis en fonte on se fait annoncer,
Et les premiers rayons réchauffent son bois tendre,
Pour chaque visiteur qu’elle ose faire attendre, Elle fera grincer ses gongs pour l’inviter. La porte tout le jour demeure grande ouverte,
Baïllant à la fraîcheur réveille sa belle âme,
Aux petits matins frais sous les pleurs de ses lames Son humeur attentive frissonne, en alerte! Jadis quelques mendiants s’arrêtaient devant elle,
Ils Connaissaient les lieux réclamaient du bon pain,
Parfois le maître offrait un Verre de son vin Quand le ciel au plus haut faisait fuir l’hirondelle. Elle voyait passer les hommes et les bêtes,
Chez nous Chacun vivait du bien être de l'autre,
Comme le champ de blé avec le Champ d'épeautre L'étable et la cuisine avait ce tête à tête... Bientôt le soir tombait sur Cette maison sûre,
Repoussant les menaces des ombres de là nuit
L'heure était imprécise mais j'entendais le bruit, De l'énorme clé rouge tournant dans la serrure. CLBF

Dans les allées du magasin

Dans les allées du magasin
LATEST Le
CLÉS EURE CLR AAA TE TICR Vous entendrez de ci de là
Bribes de mots des oh ! Des ah! Des phrases mises bout à bout ONCILET OI TA Re TNT à 4 Connais-tu l'affreuse nouvelle,
Jean-Charles quitte Isabelle.
J'en mets aussi dans le coulis, EAU ENS No ET E BELLES ELEC EEE) CL mn Mes oreilles sont des bourdons Butinant des phrases sans fin
ONCE ETAT ES LES (on

Voyez mes Pyrénées

Mes amis sont Îgs bois, la rivièrg si doueg
C'est l'écho deg lgars voix qui vers lg eigl mg pousse,
Epuaisant mon regard sur lgs pentes sereines. Sur Igs monts écorchés aux millénaires peines. Puis dans son océan afin dg disparaître,
De ses follgs ruades je veux bien mg repaître
Je chavirg, mg noig à poursuivre s£s vagues, Atlantique furig. avee toi je divagug.. Je connais l'horizon, qug nal ng peut saisir
lors je mets ton nom sur ma peau de désirs
Dans l'iris dg mgs yeux j'acerochgrai son eigl Pour d'angéliques nuits où cacher mes solgils. Lorsqu£, pays dg cogur malgré tgs blanes nuages
Je pins de nostalgie quelque oisgau de passage,
J'acerochg mon amour sur leurs ailes fragiles, Aux traces de leur ombre elles seront mon île. lors je m'en irai, avge, sous mes paupières
Un peu dg egttg terre qui m'a rendus si fière, du cogur, ang ehanson pétrig de liberté. Je crigrai de 1là-hautl :- Voyez mes Pyrénées. CLBF

L’authentique

1° CO177 0e 24 à RTE ET EE 0 EL ESC E CS CARDIO RE TL ENT ET CU ES
CCR CRE DIET RSR TE
he LE D TETE B UN EN TD) AE EEE 221 EL C'est aa cœar des vilages entre monts ef vallées Que bergers, maquignons knfement s'apprivoisent
LT TA Au TE CR 2101
RAD OT ONE EIRE 2 CRETE TE COTES ENCCE Cd
DR EC OCR IPN BEC PTT
Ketient an cFant d'amour qui ne peut k quitter
Sembhbk à l'Ugokn d'un Pagnol magnifique ; DORE OR CT CERN CA CESR CE IT EE ES BA IT ET ET ET NE VIRUS LÀ Que fa polyphonie fouche nos âmes fières . CLBF

L’harmonie de la ville

L'harmonie de la ville a séras Pom mode nee STÉÉTETION TE TÉRTETS MST Ft [a ville ce soir chante comme la mer,
‘Une nuit pâle et douce où s'invite Le vent, ee 3
Frôlant maisons, pavés jusqu'aux portes cochères. à Des ombres bousculées s'accrochñent aux murs blancs. +6. Premier soir de printemps, collerette entrouverte,
Sous Le cie[ étoilé qu'une [une déserte, La ruelle pavée mène au jardin public »
ds juidant les promeneurs vers Le kiosque à musique. ä
é G à A 4 4 ES
< S'évente ainsi {a nuit le {ong de la rivière, € » ‘Un couloir de fraîcheur qu'empruntent les passants,
Ce soir sur [a grand place [harmonie printanière Offrira un concert sous d'ombrageux géants. œ @-& Les notes courent ainsi de balcons en terrasses
Le fifre à [a gaîté d'un bel après midi, Sur Les branches fumides pas un nidne menace,
Ce n'est pas si souvent que des notes s'enfuient. A
VV
A. VV @-&

Une ville en beauté

OR IE TT ELU A Son cœur pat au LT 0772
LT CEE ES AT
0200700007 AS LA
CT CAUSE CT OT ES DATT il LPS 11122) LA 07
Ou verts ou bleus sur l'onde LE LA
Dansent Les murs à CSC
La Nive a le LE LL ELU LOT CS 047009770570
Quand ses ruelles nous accueillent,
Fardées du bon air qu'elles cueillent
Dans La douceur de nos campagnes. Le soleil s'installe, dépose Les rayons d'or sur les OS
DOTE CE AT US LE 2
offre LT teintée de poses. L'Adour éclate sous Le 147
FPaienne où dansent les eaux CUS
CE 0000 707
DOTE TETE PEER CET D Qui houderait La nonchalance
DOTE RCE PTE OUR TETE
C7 6000000607 20087 710770 0ES
CU TES LECTEUR LE d'Espagne CT 007
6027 CE CLS Guand de ses chants Le cœur serré Le chœur des hommes nous surprend …. Can S x

Le port

LE PORT Is gléscent, lentement,
Ces géants qué entre deux rêves,
pans les marées qué les enévrent,
Font danser de si beaux pésenux.
valent au-dessus Les goétands, Au gré du vent qui les batance,
Emportés par les éléments,
Plongent soudain pour leur pétance
J'alme Le son des remous sombres,
Des grues qué gréncent aux aborde,
Des camions qué roulent encor,
Dans le solelt imbibé d'ambre, Et dans l'obscurité naïssante, Les feux de La ville Le sotr,
jettent sur sa cape d'argent,
une pluée d'or, qu'avec Le temps, La nuët engloutét en méroër. Les lanternes des gres bateaux
Bercent l'émmobile sélence Alors que posées tout Là haut J'entends le cré des mouettes blanches. CLBF

Un jour si je suis sage

Saïs-tu que mon pays a l'odeur des moissons,
Des fougères bouclées aux odeurs de verdure.
Que les blés se marient avec le vent fripon La mer saura te dire l'horreur de ses blessures; DCE RETENU ut Ce A
LE Ta Rd A 0 ET
RÉTOOOPMLETEC ON A CCS
DT TT TA) EN are TETE EL 2114 CAT a de CT Reel u LT LU LR CAT CA Les villages t'accueillent aux sons des tambourins,
CPL CET UT ENT ET UT EE Et aux boules de neiges des hortensias divins. CT EEE ER TEL TE TEA TTL (Tr
NE EU Tr CU UT UN NU
PS EE CU ATEN A Un jour quand tu viendras, un jour si je suis sage... CLBF

Le vieux cimetière

VIEUX CIMETIERE Et seul le cimetière aux stèles discoïdales
Ecoutera le chant de la terre sous ses dalles Près de la vieille église, aux murs couverts de lierre
Où la porte cloutée est noircie par le temps, Le pas lourd des badauds passant dessus la pierre
Effrite le parvis devenu presque blanc Accolé tout autour le très vieux cimetière
Planté de stèles rondes aux emblèmes divers,
Où pousse en farandole la divine trémière,
Qui s'accroche au soleil, corolle vers la mer. Ici l'air est serein poussé par les embruns Passant entre les tombes comme un souffle léger,
Faisant une rumeur douce dans les allées C'est un souffle d'amour sur nos très chers défunts. Au centre du village les rangées de platanes,
Dont les ramures s'étendent en toile d'araignée
Abritent la grand place et l'antique café. Aux volets une corde maintient un très vieil âne. L'automne alors frissonne en ce jour de Toussaint
D'un dimanche tranquille où le chant des oiseaux, Se mêle au final du chant des pèlerins.
La place alors s'emplit de rires et de mots. CLBF

Balade au Pays Basque (1)