Incertaine solitude

Que mes poèmes vous soient nuages
Qu'ils vous livrent mon coeur à corps,
Du fond de mon si beau village Je voulais changer de décor... J'ai pétri des lettres sauvages,
ÆEnglué mes doigts de papier,
Sous la torture d'un encrier
Vivait l'ouragan des voyages. Souffle la lampe de mouillage,
Ecrivaillon dont Le savoir,
Prenait si souvent le grand large
De la folie au désespoir... J'aimerais effacer chaque page
De l'aube au crépuscule,
Qu'aucune ligne ne bouscule
Le ciel de mes orages. Buvons, amis, ce blond cépage,
Je chasserai ma servitude
Sous Les colonnes de Carthage Je dompterai ma solitude...
CLBF