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L’appel du grand fleuve

nu Au milieu des grands bois oubliés du soleil,
Là où l'écorce nue s'est teintée de verdure,
Sur le vieil arbre froid s'offrant une parure, L'automne a fait pâti jusqu'au moindre arc-en ciel Pris entre les contours d'un chemin de fortune,
Il est un gai ruisseau au chant trop dissipé,
Venu d'où ? Qui le sait ! Jailli d'un clair de lune, Bourdonnement lointain d'une eau roue cuivrée. eu uisant, un peu sait aussi jeune que vif, Aussi clair qu'un cristal, bien plus malin qu'une ombre,
ourd d'un très long voyage, le ru coule plaintif,
Pe perd dans le sous-bois naturellement sombre.
j I vient de là; Très haut; Des pleurs de grands nuages...
Tout au-dessus, là- haut, au-dessus de l'écho
Là ou traîne le ciel sans plus de paysage. Savez-vous qu'il s'endort quand passe le troupeau. ère, tonnerre et rumeur,
Tva, fuyant les bois de village en village, mportant avec lui mille et une couleurs Le vent le suit, parfois le pousse, le bouscule
Et sur sa jeune peau cent rides le menacent,
Ondulant de remous sur la roche, il bascule. Voyez comme il grandit aussi fier qu'un rapace... Aurait-il oublié la douceur des vallées Sous l'appel du grand fleuve, insoumis qu'est l Adour