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Maillon de chaîne

L'espoir n'existe pas c'était un mot d'enfance
Que nous avions au cœur comme une floraison.
C'était un jardin pur de folles espérances Les ans dessus les ans en ont terni le nom. C'était une comptine traînant un peu des pieds
Dans un jardin d'amour aussi léger que chaud,
Quand je voulais gravir les marches d'un été Aller encor’ plus vite, aller encor’ plus haut. L'air était transparent pareil à l'eau du puits,
A courir dans les champs écorchant ma jeunesse
Dans l'herbe du savoir qui jamais, lui, ne plie Nous pouvions tous pencher la tête de paresse. Frêles épis tendus, fiers de leur espérance
Orqueil de maisonnée nous étions ses enfants, Œt mes rides sont là pour parler de vacances, De ces jeux interdits qui font qu'on devient grand. Devenue cette grange où dorment les esprits,
Suspendus à des faux, aiguisées par la peine
Il sufftrait d'un rien pour que je les oublie
Maïs je suis ce maillon qu'un espoir seul enchaîne. CLBF