Non che n’ai pas t’changé

Ma terre devient nue quand vous quittez la France,
De la ville à l'horloge tout marque votre absence,
Tout respire l'ennui mêlé d'indifférence, Et le ciel met la pluie sur ma désespérance Mais.
Non che n'ai pas t'changé, Je suis touchours restée la même I
Les arbres se sont tus, figés dans leur douleur Les feux se sont éteints, plus aucune couleur, Le vent hurle soudain! et ce vol, à quelle heure? Je vous suis du regard- Savez-vous que je pleure? Mais.
Non che n'ai pas t'changé, Je suis touchours restée la même... IX Allez-vous un beau jour oublier vos valises? A fredonner sans modération Pampille Cesser tous ces départs pour des terres incomprises
Je vous perds dans le temps, mettez une balise! Mais demeurer ici ! enfin je schématise! Mais Non che n'ai pas t'changé
Je suis touchours restée la même IV
A vous suivre partout, j'ai souvent le tournis ous avez la bougeotte? Vos pieds ont des fourmis?
J'essaie de vous atteindre, vous sais hors de portée!
Ÿ Je vous crois dans la plaine et vous vois au sommet!
Mais
Non che n'ai pa t'changé,
Che suis touchours restée la même
A vos chenoux le cœur brisé,
Je fous supplie car che vous aime. Non, non, non... Non! Je n'ai pas t'changé.