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Une page d’eau…

UNE PAGE D'EAU Le rossignol a fut si loin de mon jardin
Que l'ennui a noué ses rubans de tristesse
Sur Le sapin géant à la pleureuse ivresse Et laissé ses grand Bras pendre tel un pantin. Sous la pluie le noyer déploie un parachute
De feuilles en amandes, printanières prunelles,
Protégeant Les fruits verts des rondes demoiselles Des courants qui en vain sans succès les disputent. Tout près, dans la ravine se note le vieux figuier,
Savez-vous à quel point la mort lente des roses
A fermé à jamais leur douleur trop enclose Que plus aucune robe ne peut les habiller! De cette nudité Le parc s'est revêtu,
Paysage brisé ou se traîne un mal-être,
Teint d'une grise mine estampe d'un grand maître Qui sur la page d’eau vient dessiner les nues.
CLBF